Nous revoilà pour une nouvelle critique de ma liste de lecture 2010. Celui-ci, c'est le fail éditorial, je voulais juste des romans en un seul tome, mais l'édition française en a décidée autrement et c'est devant deux bouquins que je me retrouve ici : Les Yeux d'Émeraude et Les Trois Grimoires (ça m'apprendra a regarder le wiki anglais). Les auteurs sont parait il assez connu dans le milieu, pour ma part c'est un premier contact. Le roman est sorti en 2000 aux États-unis et nous est parvenu en 2001. Avant de se lancer dans mes avis, un petit synopsis pour se resituer.
Althalus est l'un des voleurs les plus doués de sa génération et surtout, le plus chanceux. Mais voilà, la chance tourne et quand c'est la poisse on accepte un peu n'importe quoi comme boulot. L'alcool aidant, Althalus va se retrouver dans un cambriolage dans lequel il va être totalement dépassé. En plein milieu d'une lutte entre déités, il rassemblera une fine équipe afin de contrecarrer les plans de Daeva, le dieu du chaos. Il sera pour cela aider de Dweia, la soeur de Daeva et de Deiwos, le dieu de la création. Son premier combat dans cette guerre, sera contre l'illettrisme avant de se poursuivre sur les champs de bataille et dans les palais et temples à la merci de conspirations vicieuses.
Je me refais enfin un bouquin d'Heroic Fantasy, ça commençait à faire un bout de temps. Et c'est d'autant meilleur que je suis tombé sur un bon. Venons en à nos personnages. Althalus voleur de son état, personnage individualiste qui prendra un tournant morale assez important, est bien sur le héros du roman avec à ses cotés, Émeraude, une chatte noire qui parle. Bon, au niveau de son équipe on se rapproche de l'agence tout risque. Eliar, le militaire, Andine, la frêle princesse, Frère Bheid, le curé qui se défroque, Leitha, la télépathe et enfin Gher, le futé. Vous allez me dire que ça fait une tripotée de personnages, mais rassurez vous, ils sont tous développés et aucun n'est accessoire. Passons aux méchants, eh ben, ils sont vraiment méchants et certains sont mêmes très bêtes. Il sont en quelque sorte le miroir de nos héros, l'équipe de Daeva.
L'élément vraiment central du roman, celui sans lequel il n'y aurait pas d'histoires, c'est la maison du bout du monde. C'est presque un personnage pour moi. Le concept de la maison oscille entre le Tardis du Doctor Who et le couteau du miroir d'Ambre. Ça ouvre un grand nombre de possibilités scenaristiques et force est de constater qu'il en explore pas mal. J'ai trouvé l'idée plutôt géniale et les délires sur les modifications des évènements dans le temps sont bien amenés.
Il y a une grosse part de religion dans ce roman, des religions fictives. Et elles s'en prennent plein la tête, l'auteur s'évertue à mettre à jour tout les travers qu'il peut en restant relativement correct. En même temps, le problème de ce monde de fantasy, c'est les différents clergés, les dieux, leurs luttes de pouvoir et leur corruption.
L'auteur est très agréable à lire. Il n'y a pas de moments de mollesse et l'action n'est pas le moteur des évènements. En clair, on se sert plus du cerveau que des muscles dans cette histoire et c'est tant mieux. Le niveau de langage n'est pas très élevé et je pense que j'aurai facilement pu me le lire en version originale (on me l'a offert, j'vais pas me plaindre)
En conclusion, c'est une excellente surprise que voila. En parcourant le net, je suis tombé sur des critiques négatives mais qui prenaient les autres livres de l'auteur comme référence. Du coup, vu que j'ai aimé celui-ci, je pense que les autres devraient aussi me plaire.
Hop un de plus à rayer de ma liste 2010, le prochain sera Post-Mortem de Patricia Cornwell.
L'élément vraiment central du roman, celui sans lequel il n'y aurait pas d'histoires, c'est la maison du bout du monde. C'est presque un personnage pour moi. Le concept de la maison oscille entre le Tardis du Doctor Who et le couteau du miroir d'Ambre. Ça ouvre un grand nombre de possibilités scenaristiques et force est de constater qu'il en explore pas mal. J'ai trouvé l'idée plutôt géniale et les délires sur les modifications des évènements dans le temps sont bien amenés.
Il y a une grosse part de religion dans ce roman, des religions fictives. Et elles s'en prennent plein la tête, l'auteur s'évertue à mettre à jour tout les travers qu'il peut en restant relativement correct. En même temps, le problème de ce monde de fantasy, c'est les différents clergés, les dieux, leurs luttes de pouvoir et leur corruption.
L'auteur est très agréable à lire. Il n'y a pas de moments de mollesse et l'action n'est pas le moteur des évènements. En clair, on se sert plus du cerveau que des muscles dans cette histoire et c'est tant mieux. Le niveau de langage n'est pas très élevé et je pense que j'aurai facilement pu me le lire en version originale (on me l'a offert, j'vais pas me plaindre)
En conclusion, c'est une excellente surprise que voila. En parcourant le net, je suis tombé sur des critiques négatives mais qui prenaient les autres livres de l'auteur comme référence. Du coup, vu que j'ai aimé celui-ci, je pense que les autres devraient aussi me plaire.
Hop un de plus à rayer de ma liste 2010, le prochain sera Post-Mortem de Patricia Cornwell.
David Eddings est surtout connu pour sa série "la Belgariade" qui a fait un carton monstre quand c'est sorti !
RépondreSupprimerMerci pour l'info, je réserve une place au cycle "La Belgariade" pour ma prochaine liste ^^
RépondreSupprimerJ'ai acheté l'integralité du cycle qui a rejoint ma PAL :D
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