Ça va être un peu particulier cette fois-ci, vu que je vais parler d'un bouquin que je n'ai pas réussi à finir. Un des plus fameux auteurs autrichiens qui me résiste, il faut dire que son monde n'est pas vraiment accessible au premier péquin venu. Synopsis...
La couverture de mon édition : plutôt classe |
K. vient d'arriver au village pour prendre son poste d'arpenteur. Mais une fois sur place on lui dis qu'il n'y a pas de poste qui correspond. Il cherche alors à rentrer en contact avec le chateau, lieu de l'autorité du village. Un lieu mystérieux dont personne ne sait rien et renfermant la solution au problème.
Ça sonne un peu roman d'aventure n'est ce pas, laissez tomber alors si c'est ce que vous y recherchez. L'ennemi est invisible ici, un ennemi implacable et soudé, l'administration. Car oui, elle est bien le centre de l'histoire, une sorte de monstre tentaculaire qui ne communique pas entre ses pattes, tourné dans le seul but de vous pourrir la vie et obéissant à des règles qu'elle seule connait. Ce qui fait le plus peur dans ce roman c'est qu'on pourrait presque le transposer à notre époque, comme quoi en un siècle et comme partout l'administration fait toujours aussi peur. Attention, je ne tires pas à boulets rouges sur les fonctionnaires, ce serait mal me connaitre que de le penser, mais il faut avouer qu'on peut se sentir un peu frustré de servir de balles de ping pong entre services parce qu'il est aussi question de cela dans le livre.
Passons... Le livre dénote de quelques longueurs et il doit falloir sérieusement s'accrocher pour le finir. L'auteur nous martèle son aversion pour les bureaucrates à répétition jusqu'à avoir atteint mon point de lassitude.
On a du mal à comprendre les personnages, sont ils manipulés ou manipulateurs. Une question qui revient souvent dans ma tête quand j'y repenses. Ai je vraiment compris ce que j'ai lu ? rien n'est moins sûr, peut être mon bagage littéraire n'est il pas assez lourd pour embrasser la compréhension de ce roman. J'ai pu lire que la situation du roman pouvait être une allégorie du purgatoire (le village) et du paradis (le château), c'est une interprétation intéressante mais qui a quand même un défaut, l'image négative renvoyé par le château. Car oui, d'avoir parcouru une bonne moitié du roman, je le pense, ce château a tout d'un lieu maléfique, une sorte de prison qui a détruit la liberté de pensée de ses occupants.
Si vous êtes désireux de vous plonger dans un ouvrage complexe ou alors si vous êtes totalement masochistes, je vous conseille ce livre. Et pour ma part, peut être trouverais-je le courage de le terminer un jour...
Un petit point sur ma dernière parution chez if is dead : Ceux qui sauront de Pierre Bordage, une uchronie sympathique sans plus
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