Beelzebub T1. de Ryuhei Tamura est un nouveau shonen manga de chez Kaze qui vient envahir les rayons de nos libraires. Même s'il y a beaucoup de shonen que j'apprécie, c'est toujours avec appréhension qu'on se lance dans ce genre réputé pour ses séries fleuves. Que vaut donc ce premier manga de ce mangaka ? Direction le synopsis.
Oga est un super voyou, entendre par là que s'il te cogne une beigne tu voles, et il se retrouve par hasard embarqué à jouer le rôle du père du fils du diable. Autant dire qu'entre les luttes intestines de son bahut de racailles, la gouvernante ultra-violente Hildegarde et le petit démon, ses journées vont se retrouver plus que mouvementée.
Ça a le mérite de changer du schéma classique du manga pour ado. Il y a quelques bonnes idées scénaristiques, notamment la manière dont Oga raconte comment il a récupéré Baby Beel. Pour le rythme, ça s'enchaine assez vite, l'auteur pose les bases de son histoire suffisamment rapidement pour ne pas être soulant. Malgré tout ça j'ai eu un peu de mal à accrocher au début mais ce n'était que passager, la fin m'ayant laissé sur ma faim.
Au niveau du dessin, j'ai trouvé que c'était un poil faiblard comparé au productions actuels. Pour la pauvreté des décors c'est le genre qui veut ça mais par contre pour les persos dès qu'on sort des principaux c'est un peu la lose. Et même parmi eux certains ont des proportions étranges dans certaines cases, notamment Hildegarde. Mais bon ce ne serait pas le premier à s'améliorer plus que grandement au fil des volumes, so wait'n'see.
Un premier tome sympathique qui peine à démarrer mais qui a le potentiel de devenir excellent si l'auteur reste loin des histoires classiques.
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