Breakfast Club est un film de 1985 de John Hugues et son titre alternatif aurait pu être le défilé des clichés. Mais pourquoi est-ce que je dis ça. Explication dans le synopsis...
5 lycéens que tout oppose se retrouvent ensemble en retenue un samedi, le tout surveillé par un *bip* de proviseur. Ils vont apprendre à se connaitre, s'engueuler, tomber amoureux, etc...
C'en est fini du synopsis, c'est court n'est il pas. Et en dehors des raisons pour lesquels ils sont en colle, il n'y a pratiquement rien d'autres à dire sur l'histoire.
Le passage ultra cliché arrive, les personnages, qui sont caricaturaux au possible. Parmi les étudiants, on retrouve pèle-mêle, le sportif, lutteur de haut niveau dans son lycée, la prom queen, la pétasse un peu conne qui ne sait pas faire grand chose, l'intello, totalement à l'ouest par rapport au monde réel, la tarée (basket case), que tu comprends même pas ce qu'elle fout là et enfin le voyou, contestataire, fumeur de marie-jeanne et super sensible sous sa carapace de crasse (très épaisse d'ailleurs). Le dirlo est totalement buté avec ses idées sur les jeunes d'aujourd'hui et fait sa peau de vache.
Niveau décor, tout se passe au lycée et une bonne moitié du film à la bibliothèque, c'est assez hallucinant de voir une biblio aussi grande dans un bahut d'ailleurs. Quand je pense que celle de mon lycée était toute pourrite. Bref, passons.
La bande son est de Simple Minds, notamment avec leur tunes "(Don't You) Forget About Me". J'ai acheté ce film pour cette chanson, je dois être un peu taré aussi, vu que j'aime bien que cette chanson de Simple Minds.
Franchement, je ne peux pas vous le conseiller ce film. Même s'il n'a pas trop mal vieilli, les clichés et les histoires sont éculés. Vous me direz que le film est vieux et que si ça se trouve c'est le premier du genre et je vous répondrais qu'il doit bien y avoir un autre film du même acabit en plus intéressant. A bon entendeur, asta la vista.
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