vendredi 5 février 2010

Le château des Carpathes de Jules Verne

Me voici de retour avec un roman, et pas de n'importe quel auteur messieurs dames. Jules Verne himself, un des grands du roman d'aventure et de science-fiction et surtout un des auteurs que je préfère et à qui je dois la lecture de mes premiers romans. C'est grâce à des romans forts comme Vingt mille lieues sous les mers que je suis devenu un grand lecteur.
Mais revenons en au livre qui nous intéresse, Le château des Carpathes a été publié en 1892 et l'édition que je me suis procuré est celle de "Le livre de poche" dont je trouve la couverture superbe. Le livre est d'ailleurs parsemé d'illustrations superbes  elles aussi (pour moi en tout cas). Passons à l'histoire maintenant voulez vous.


Toute l'action se passe en Roumanie à la fin du 19ème siècle, la plupart du temps dans un patelin paumé au milieu des montagnes,Wertz. Un jour, un berger du village aperçoit des signes de vie dans le chateau de la région, un chateau maudit selon la croyance populaire. Un courageux villageois voudra savoir le pourquoi du comment et se rendra dans ce lieu délaissé par les dieux. On rencontrera aussi un comte dont cette légende ravivera la soif de vengeance.

Ce roman nous met au prise avec les superstitions de l'époque, il y évoque toute sorte de monstres dont les redoutables stryges (vampires). La peur des villageois est palpable et c'est d'autant plus frustrant vu la première phrase du livre « Cette histoire n'est pas fantastique, elle n'est que romanesque. Faut-il en conclure qu'elle ne soit pas vraie, étant donné son invraisemblance? » Dixit donc le fantastique et bienvenue les explications scientifiques romancés. Certains y verront de l'anticipation, je dirais plutôt que Jules Verne à su trouver de futures utilisations plausibles des technologies de son époque. Il ne faut pas s'y tromper, certaines de ses explications prêtent à sourire au 21ème siècle mais pour l'époque c'était révolutionnaire comme idée.

Il faut dire que pendant la première partie du roman et malgré la mise en garde de l'auteur je m'attendais quand même à un petit vampire. Ce sentiment était par ailleurs renforcé par l'inquiétant château. J'aurais quand même du m'y attendre étant donné mon passif avec cet auteur, le rationnel prend toujours le pas.

Alors, conclusion ? C'est un bon livre selon mes standards mais ce n'est pas le meilleur livre de l'auteur. Je vous le conseille quand même pour son bon parfum de fin 19ème siècle.

Et de deux pour mon challenge ABC, le prochain, Les dieux eux-même d'Asimov.

1 commentaire:

  1. Je me souviens en 3ème mon prof de français a tenté de me le refiler comme un roman de "Fantastique" >.>, il se plantait !! Pour l'époque, c'était de la S.F. moi je dis

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