dimanche 7 mars 2010

La mariée était en noir de William Irish

Hello happy people

Nous revoilà pour une nouvelle critique d'un bouquin de ma liste de challenge 2010. Je ne saurais pas vraiment le qualifier, mais je dirais polar ou roman noir. Pour commencer, sachez que ce n'est vraiment pas mon genre de prédilection, c'est le hasard de quand j'ai tiré les livres de la liste ^^. Et je dois dire que je n'ai pas regretté que La mariée était en noir soit dans ma liste.
Le livre se lit assez vite, il fait environ 250 pages et est écrit assez gros. Pour situer un peu dans le temps, le livre est sorti dans sa version originale en 1940 et l'édition que j'ai lu est l'édition française de 2001. Un petit synopsis...
 

Une série de meurtre est perpétrée par une femme mystérieuse. Le mobile est inconnu et l'on est même pas sûr que ce soit la même femme qui les a commis. L'inspecteur Wanger est persuadé que tout ces meurtres sont liés, il n'en démordra pas tant qu'il n'aura pas atteint la vérité. Bon, vous allez me dire que c'est plutôt léger mais vous en dire plus serait vous spoiler.

Venons en a la structure du livre. Il est découpé en 4 parties composés de 3 chapitres chacun et d'un chapitre pour le dénouement. Les trois chapitres des parties ont le même schéma d'enchainement : "La femme" nous présente la meurtrière de la partie, une partie qui porte le nom de la victime et on assiste à sa rencontre avec "la femme" et à son assassinat, et enfin "l'enquête" où l'inspecteur Wanger rentre en scène pour déjouer les fils du mystère (tic tic tic tic et tac) avec plus ou moins de succès. J'ai trouvé cette structure sympathique mais elle ne laisse vraiment pas la place au suspense. Par contre, j'ai constaté un certain dynamisme grâce à ce moyen, cela fait très cinématographique et quand on sait que le livre a été adapté au cinéma avec brio, on comprends pourquoi.

Les personnages sont plutôt en retrait par rapport à "la femme" qui est au centre de tout et ce n'est pas grave, vu qu'elle est fascinante, changeante, froide et dénué du sentiment de culpabilité. Et Wanger dans ses interventions est un flic pour lequel on ne peut éprouver que de la sympathie.

Franchement, c'est un bon livre, pas dur à lire et haletant. Je vais donc vous le conseiller sans problème.

A bientôt, pour la chronique de "Le Huit" de Katherine Neville, ce gros pavé de mille pages qui m'a occupé mon mois de février.

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