dimanche 20 mars 2011

Electric Wizard au Confort moderne

Wook, me revoici pour un live-report. Je reviens de Poitiers où j'ai assisté à un concert d'Electric Wizard au Confort Moderne, une petite salle sympathique.

Bon impossible de vous trouver l'affiche... j'aurai du la prendre en photo tiens. J'ai donc mis les pieds dans cette salle avec mes comparses de If is Dead. Lorsqu'on est rentré à l'intérieur du bâtiment, j'ai plutôt pensé que c'était un bar mais c'est juste la première impression car le hall est super grand. Ce qui contraste énormément avec la salle qui est plutôt petite mais vraiment sympa. Chose amusante et pratique, les groupes était annoncé sur haut parleur pour qu'on se rende dans la salle de concert, ça devrait être fait ailleurs.
Le chanteur de The Bottle Doom Lazy Band en pleine démo de beaufitude

La première partie a donc débuté, assuré par le groupe The Bottle Doom Lazy Band. Comme son nom le laisse indiqué, c'est du doom métal issu de la région Poitou-Charentes. Musicalement parlant, c'était sympa. J'ai même trouvé certains morceaux franchement bien, Night of the living dead en tête. Par contre les deux trois premiers morceaux étaient un peu faiblards. La où le bât blesse, c'est au niveau de la prestation scénique. Un chanteur de doom accroché à sa bière comme un chanteur de punk, ça fait un peu tâche. La seule interaction qu'il a eu avec le public a été de lever sa cannette pour des "A la votre". Bref on tombe un peu dans le "Doom Burlesque". Après qu'ils soient descendus de scène, on s'est fait virer de la salle pour l'installation d'Electric Wizard.

The Bottle Doom Lazy Band : Chanteur et bassiste

On a donc attendu 40 bonnes minutes avant de se faire rappeler dans la salle où les techniciens faisaient les derniers réglages pour la projection de la vidéo qui allait tourner pendant la prestation d'Electric Wizard. C'était un vieux film érotique avec du faux satanisme et des meurtres, j'ai pas trop bien compris l'intérêt de la chose vu que ça ne rajoutait rien à l'ambiance mais bon...

Le chanteur du groupe avec le film en arrière plan

Le groupe s'est alors dévoilé à nos yeux, le bassiste tatoué de partout avec ses airs intimidants et qui tirait la langue de temps en temps. La guitariste qui est resté caché derrière ses cheveux durant tout le show, le batteur qu'on voit pas (comme d'hab) et enfin le chanteur/guitariste, qui avait l'air d'avoir une extinction de voix quand il causait dans le micro. Niveau jeu de scène, c'est statique, mais bon, c'est du doom, ça me dérange pas.

C'est là que leur musique extatique est entrée en jeu pour plonger la salle (en tout cas, le devant) dans un état second. La sono a mis deux chansons à ajuster la voix comme il fallait mais après c'était énorme. J'attendais avec une certaine impatience leur titre phare de leur dernier album, Black Masses, et je n'ai pas été déçu, elle valait le détour, dommage que Seraf et dabYo l'ait loupé... J'ai du mal à décrire le concert, j'étais dans une sorte de trance grâce aux basses qui faisaient vibrer mon corps tout du long, jusqu'à m'en faire tiré brutalement.
Le bassiste bien tatoué


Parce que là tout d'un coup, après 1h de concert ça s'est arrêté, pof comme ça. On était tout les trois WTF !!?? ils vont revenir faire les rappels. Ben non, on les as vu se barrer par les coursives... Pas terrible comme attitude.

Je suis ressorti déçu et frustré. J'hésites à retourner les revoir au Hellfest. Car oui, je vous promets une brouette de Live-report de Clissson fin juin.

Je remercie Serafina de m'avoir fourni les photos qui parcourent ce report.

2 commentaires:

  1. Moi j'ai fait 200 bornes pour les voir et je ne regrette rien à part effectivement un p'tit rappel, mais ça ma collé en transe pendant 1 heure non-stop!

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  2. "Un chanteur de doom accroché à sa bière comme un chanteur de punk, ça fait un peu tâche" encore un qui connait pas st vitus... chronique affligeante.

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